La psychosynthèse en temps que méthode a été créée par Roberto Assagioli (1888-1974), un neuro-psychiatre et psychanalyste Italien, un temps disciple de Freud puis compagnon de route de Jung.
Roberto Assagioli avait remarqué les limites de la psychanalyse et il a alors approfondi sa pratique et sa théorie en puisant à différentes sources, sans se limiter à un outil, une méthode ou une philosophie.
La psychosynthèse est, dès son origine, intégrative : elle intègre différents outils et méthodes, dans le but de la psychosynthèse de la personne. C’est la personne et son chemin qui compte, pas un protocole ou une technique. Chaque thérapie est différente.
Dès l’origine également, la psychosynthèse prend en compte les différentes dimensions de l’expérience humaine : émotion, pensée, psychisme, corps et place dans le monde. La personne est perçue comme un tout, un système complexe, unique et en relation avec son environnement.
En France, la psychosynthèse a été développée et nourrie des thérapies psycho-corporelles par Tan Nguyen à partir des années 70. Il a modélisé une approche originale : la psychosynthèse créative©.
La psychosynthèse considère que l’humain est naturellement mu par une volonté de croissance, de maturation, qu’il est naturellement dirigé vers la joie et l’amour, mais que ce mouvement est régulièrement empêché, cantonnant la personne à un moi de survie limité et malheureux.
Le mécanisme de psychosynthèse, naturel, inscrit en chacun de nous, est à remettre en route, à stimuler, à guider.
Il ne s’agit pas de guérir un malade, ni de rectifier des comportements jugés mauvais, mais de donner la possibilité aux mécanismes naturels de croissance et de synthèse de se mobiliser pour que la personne trouve sa propre voie de développement et de mieux être.